Le syndicalisme de participation qui a été de mise depuis cinquante (50) ans à l’Union générale des travailleurs de Côte d’ivoire (Ugtci) semble être révolu. En tout cas, le nouveau secrétaire général de la plus vieille centrale syndicale de Côte d’ivoire, Ebagnerin Joseph, veut diriger autrement l’organisation. Et ce, afin de permettre à I’Ugtci d’être à la hauteur des attentes des milliers de travailleurs qui militent au sein de cette organisation syndicale. Il a réitéré cette volonté, le mercredi 16 janvier 2013, à la Bourse du travail de Treichville, au cours de la cérémonie de présentation de vœux du comité directeur. Mieux, le secrétaire général de I’Ugtci a donné, aux nombreux délégués qui ont assisté à la cérémonie, ses priorités pour une gestion efficiente de la centrale. « (...). Les constats que nous avons tirés de nos analyses nous inclinent à repenser toutes les structures de notre centrale. Car il nous faut les réadapter aux réalités de l’heure. Pour ce faire, nous devons nous appuyer sur cinq grands axes afin d’appréhender le terrain, mais surtout d’en rester les maîtres. Il s’agira donc pour nous de redynamiser l’administration, les structures, de faire la promotion du genre et de la jeunesse, de former nos syndiqués et de mettre un accent particulier sur le juridique », a-t-il indiqué. En plus de ces chantiers, Ebagnerin Joseph prévoit, au cours de son mandat de cinq (5) ans, prendre position sur des sujets sensibles tels que le code du travail, le Smig, l’école, la Mugef-ci, le statut général de la fonction publique et le déblocage des avantages et accessoires de salaire. Très sensible aux marques d’attention de ses collaborateurs, le secrétaire général a remercié le comité directeur de l’Ugtci pour l’honneur fait à sa femme et à lui en ce début d’année. Mais bien avant, la secrétaire générale adjointe de l’Ugtci, Mme Guiehoa Mariatou, a rassuré Ebagnerin Joseph de leur soutien, pour la réussite de sa mission.
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